Grande fut notre surprise, hier, en apprenant que les dirigeants du
Mouloudia n’étaient pas au courant de la date exacte du déroulement de
la rencontre aller du 1er tour de la Ligue des champions africaine face
au Real Bangui, alors que l’équipe s'envolera demain à destination de
Bangui, via Tripoli. Lors de notre édition d’hier, nous avons mentionné
que la rencontre allait avoir lieu le samedi 29 janvier au stade
Barthélemy Boganda de Bangui. Finalement, la rencontre aura lieu le
lendemain, soit le dimanche 30 janvier à 15h, et non à 16h, comme
annoncé initialement. Cette information, nous la tenons du
vice-président de la Fédération centrafricaine de football (lire sa
déclaration). C’est dire que les Centrafricains ont déjà commencé les
hostilités en prônant la guerre psychologique, car ils ont tenu la date
du déroulement de la rencontre au secret, afin de déstabiliser le
Mouloudia.
Grégoire Zowaye (vice-président de la FCF) : «Le match aura lieu dimanche 30 janvier au stade principal»Joint
par nos soins pour confirmer la date exacte du déroulement du match, le
deuxième vice-président de la Fédération centrafricaine de football,
Grégoire Zowaye, a déclaré : «Cette rencontre aura lieu le dimanche 30
janvier à partir de 15h. Cette décision est officielle.»
Le Mouloudia n'a rien reçuPar
ailleurs, la direction du Mouloudia d'Alger n'a rien reçu d'officiel à
propos de la programmation de la rencontre. C'est ce que sous-entendent
les pensionnaires de la villa de Chéraga qui semblent cette fois-ci
décidés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter le
scénario du Kwara United, lorsque le Mouloudia avait vécu l'enfer là-bas
à cause des erreurs des dirigeants.
Abdelouahab : «On a pris toutes nos dispositions»Le
directeur général du Mouloudia, Kamel Abdelouahab, qui a été joint par
nos confrères arabophones d'El Heddaf, a confirmé que le Mouloudia
n'avait rien reçu concernant la date de cette rencontre : «On n'a rien
reçu à propos de la programmation de cette rencontre. On sait qu'il y
aura quatre arbitres gabonais, on l'a su après des investigations. Je
confirme qu'on n'a rien reçu.»